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Britannia et Hibernia

Rhysaxiel

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Histoire récente

 

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Les premiers mouvements d'unification tribale ont lieu en Hibernie.
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L’Hibernie est pour la première fois unifiée en 522 AVC (-231) par l’un des chefs tribaux de la région. Le royaume tribal qui en est issu domine pour un temps l’île de Britannia en en contrôlant la partie centrale.

 

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Son rival dans le sud de Britannia, la tribu des Catuvellauni, proclame son chef roi de l’île de Bretagne en 557 (-194) et entreprend en réaction la conquête progressive des deux îles.

 

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Peu avant l’arrivée de Rome, le royaume contrôle l’île de Bretagne en majorité (seuls les Pictes sont indépendants) ainsi que quelques territoires en Hibernie, le royaume régnant sur cette dernière ayant périclité.

 

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Rome entre en conflit avec Britannia pour la première fois en 596 (-157), ceux-ci étant alliés des Carpetani dont le Sénat romain exigeait alors la soumission. L’année suivante, une opération militaire dans l’île de Bretagne est montée par les généraux Titus Vesuvius Varo, assigné à la défense du littoral gaulois, et Marcus Aemilius Paullus, envoyé par le Consul sitôt celui-ci informé des intentions de Varo. En 601, Rome annexe la côte sud de l’île et le royaume de Bretagne devient un tributaire de Rome.

 

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En 614 (-139), la Bretagne se soulève contre Rome, dans un contexte plus large de rébellions au sein des clients de la république doublés de soulèvement barbares en Gaule. En 616, la paix renouvelle le tribut et acte la renonciation de Britannia aux terres conquises par Rome.

 

En 642 (-111), la première colonie romaine est fondée à Cantii.

 

En 688 (-65), deux amis et alliés politiquement, le général Marcus Aemilius Marullus et le gouverneur romain de Britannia Decius Silius Leptis, planifie la conquête de territoires sur un royaume de Britannia en très mauvais état. En proie à l’instabilité politique, le royaume entre en guerre civile l’année suivante. Rome joue sur les deux tableaux, combattant rebelles et loyalistes pour son plus grand profit. En 693 (-60), Rome acquiert la moitié de l’Hibernie sur les rebelles et réduit le territoire loyaliste à leur capitale et la Calédonie conquise sur les Pictes.

 

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Britannia profite de l’instabilité frappant l’Hibernie romaine en 697 (-56) pour se lancer à la reconquête de son territoire perdu. A l’issue de cette guerre, seule Trinovantes, oppidum capitale du royaume de Britannia, reste libre.

 

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Le reste est conquis par Rome qui unifie l’Hibernie. En 704 (-49), un soulèvement mineur de Britons est écrasé sans difficultés. Trinovantes est conquise en 706 (-47) unifiant Britannia. En 745 (-8), une colonie romaine est fondée en Tiberni, Colonia Septima.

 

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La situation en 843 AVC (90)
La réforme nicienne a donné à la Britannia et l’Hibernia trois provinces : Hibernia, Britannia proper et la Caledonia. Les gouverneurs de ces provinces sont nommés par le Sénat avec un veto possible de la part de l’Empereur. Chaque province dispose d’une armée provinciale sous le commandement du gouverneur.

 

La romanisation est lente sur l’ensemble du territoire, mais s’est effectuée très rapidement dans le sud de l’île, conquis très tôt. Deux colonies existent, une en Britannia proper (Cantia) et une en Hibernia (Colonia Septima). Seule la côte sud est organisée en Civitas selon le modèle romain. Le reste du territoire suit encore les démarcations tribales et reste rythmé par les querelles entre chefs de clans. Ces querelles ont l’avantage détourner les tribus de la remise en question le pouvoir romain, généralement bien perçu en raison des développements urbains qu’ont apporté les envahisseurs.

 

Cultures

 

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L’Hibernie est divisée entre les différentes cultures mythiques d’Irlande : Cruthin, Gaels, Laigin, Fir Damnann et Builg. Difficile de savoir si ces cultures ont existé, mais j’ai préféré apporter un peu de variété. L’unification sous la culture « irish » peut se faire de trois manières :
- un roi d’Hibernia d’une des cultures mythiques est indépendant : les cultures des territoires sous son contrôle basculent progressivement vers « irish »
- par l’unification religieuse chrétienne : un personnage souverain d’une des cultures mythiques et de religion chrétienne adoptera la culture « irish », idem pour des territoires suivant cette configuration
- par transfert depuis la culture hiberno-romaine : des personnages de cette culture n’ayant pas de suzerain romain (ou l’Empire en suzerain) ou étant eux-mêmes indépendants et au moins duc adopteront la culture « irish » et la diffuseront à leur territoire.

 

Britannia est, contrairement à l’Hibernie, unifiée culturellement. C’est une simplification historique certainement abusive, mais c’est mon choix. Les Britons sont amenés à éclater entre différents ensembles : « welsh » (gallois), « cornish » (de Cornouailles), « cumbric » (Cumbrien) et une hypothétique « briton » représentant une évolution de la culture « brythonic » (les Britons sur la carte en début de partie). L’évolution se fait géographiquement : un seigneur « brythonic » indépendant peut basculer vers l’une des autres cultures selon sa localisation géographique. Les territoires sur son contrôle basculent progressivement.

 

Cela signifie par exemple qu’un seigneur contrôlant le sud (donc basculant « cornish ») peut diffuser cette culture sur une large zone, y compris sur celle déclenchant théoriquement une autre culture (s’il contrôle des terres au Pays de Galles, elles basculeront « cornish » et non « welsh »). Des zones (et personnages) « brythonic » peuvent basculer « briton » au fil du temps, pour peu que le tout reste unifié sous un seigneur « brythonic » indépendant. Les brito-romains suivent la même évolution mais avec un plus grand délai.

 

Religions

 

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Rien de très compliqué ici : les druidismes celtes sont localisés et le panthéon romain se diffuse lentement. Les druidismes ne sont pas des cultes « expansionnistes » et ne se diffuseront probablement pas (sauf cas exceptionnel : seigneur zélé avec de bonnes stats et de culture non romanisée).

 

Points d'intérêt
Les gouverneurs romains ont intérêt à développer les institutions romaines dans leur province, et donc de veiller à la romanisation progressive des élites locales. Diffuser le culte romain et coloniser sont des options viables, mais coûteuses en temps et en moyens. Il peut aussi être intéressant de maintenir la division entre tribus pour ne pas voir son pouvoir contesté...
Un chef tribal peut avoir intérêt à coopérer avec Rome pour acquérir du pouvoir, et pourquoi pas après romanisation de sa tribu/famille d’intégrer la vie politique romaine et monter en grade. Ou au contraire, lutter contre l’envahisseur et le chasser pour unifier une partie du territoire sous sa bannière.



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